Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis

3 réponses à Il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis

1. Jac dit :

   17 mars 2013 à 15:08

   Je commence à avoir de la bouteille et j’en ai connu des recommandations venues de l’IEN qui contredisaient les précédentes et qui étaient contredites à leur tour un peu plus tard. En fait les profs doutent, hésitent, s’interrogent, pensent qu’une bonne pédagogie est une pédagogie à laquelle on croit. Et on a toujours du mal à foncer tête baissée dans chaque nouvelle réforme.
2. Oeillet dit :

   17 mars 2013 à 18:38

   Comme les enfants, nous apprenons aussi de nos erreurs et de nos expériences. Le tout est justement de ne pas persévérer dans l’erreur et reconnaître quand on se plante. Et puis, ce qui marche avec une classe une année ne fonctionnera pas forcément l’année suivante et la réciproque est vraie également. Être pédagogue, c’est aussi savoir s’adapter et surtout ne pas être persuadé d’avoir trouvé la panacée. Sans cesse sur le métier remettre l’ouvrage, c’est aussi ce qui fait que notre métier est si passionnant, mais aussi angoissant : le paradoxe de toujours vouloir aller de l’avant. Et continuer à se former, à s’informer et y CROIRE!!! Hauts les coeurs, nous avons encore bien des enfants à guider dans les chemins de la connaissance, du savoir et du savoir-faire!
3. Bruno Martin dit :

   22 mars 2013 à 13:16

   A propos de la versatilité, j’ai en tête ce que me disait mon dirlo quand j’ai commencé.
   Chaque fois que l’on recevait de nouvelles injonctions ou conseils, etc…. « à partir de maintenant, on fait comme avant! »
   C’est à dire qu’on tatonne et on évolue à notre rythme et à celui des enfants. On se remet en cause nous-mêmes ou avec nos collègues. Et on attend la prochaine « réforme ». C’est à dire le prochain ministre.
   Le seul changement que j’accepterai volontiers de la part du ministère, c’est une augmentation conséquente de mon salaire. Le reste n’est que billevisées.