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Rien que du vécu là-dedans. Certes, il existe des collèges où on travaille en équipe, où on supprime les notes, où les profs changent de classe, où les sacs sont allégés… Je nen connais guère. Nhésitez pas à me les faire savoir. Beaucoup semblent en être restés à lavant 1968. Comment avoir une école primaire moderne avec un enseignement secondaire préhistorique ? Jacques Risso |
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J’en ai marre de « préparer » les élèves au collège !
Quand je vois les élèves qui sont devenus autonomes dans leur travail parce qu’ils étaient en classe à plusieurs niveaux et parce que nous les avons appris à apprendre, à qui l’ont demande d’ingurgiter des savoirs académiques.
La refondation de l’école passe obligatoirement par une primarisation de l’école obligatoire et non plus par une académisation du collège. Le plus dur va être de convaincre le SNES….
Merci pour cette BD, très réaliste.
Je travaille dans un collège où les cours commence à 9H et finissent à 16H45 … Et le mercredi matin 9H-12H, où l’habitude de travailler en équipe est forte, où ce sont les profs qui changent de classe, où les cours durent 45mn, où l’on réfléchit pour supprimer les notes en 6ème l’année prochaine … Certes les cartables sont encore lourds, la vie du collégien est ingrate et non motivante avec des programmes chargés et des contenus bien éloignés de leurs préoccupations, un accompagnement plus souvent négatif (où l’on souligne l’erreur plutôt que les réussites …) Mais ayons espoir et pratiquons autrement, ça peut changer !
Ca fait du bien de te lire, Mabeg.
Certains collègues du primaire me disent leur impression que le collège nous tire vers le bas. Quand j’ai commencé ce métier, il y a trente ans (!) j’ai vu que l’école avait beaucoup changé, et c’est d’ailleurs ce qui m’a plu, cette volonté de progrès (mais je ne dirais pas ça des dix dernières années !). Et quand mes enfants sont allés au collège, j’ai été étonné que rien n’ait l’air d’avoir changé.
Bravo pour votre volonté d’amélioration. Tout n’est pas simple. Mais c’est une affaire de bonne volonté.
Certes l’école est en avance… Mais il reste encore trop d’écoles où il y a des notes, pas ou peu de travail en équipe et toujours des devoirs… Ne nous portons pas aux nues, il y a encore beaucoup de choses à changer! Et dans le même temps, ça commence à bouger dans certains collèges!!!
Non, nous ne sommes pas les gentils instits qui ont tout compris et eux les vilains profs qui restent campés dans leur préjugés archaïques… Il faut simplement plus de temps pour changer les choses dans des grosses structures où les enseignants changentplus souvent! Quand je vois les difficultés pour faire aller tout le monde dans le même sens, pour faire évoluer les mentalités dans des équipes de 5 ou 6, j’imagine le merdier dans une salle de 60 profs… Les refondations, ça part des fondations!!! Alors la suite viendra!!! Il faut garder l’espoir
Bonjour,
Le sujet nous touche, du coup je me permets de mettre en référence notre collège qui vient d’ouvrir à côté de Rennes, une petite action locale qui nous l’espérons se développera …
http://www.college-montessori.org
Cordialement,
Jacques-Olivier
Voilà une des raisons de la fuite vers les collèges privés qui ont compris depuis longtemps que c’était une donne intéressante pour eux. Celui que je connais va même plus loin en organisant l’espace des 6ème et 5ème différemment. Les 6ème ont leur bâtiment, leur cour de récréation, leurs toilettes, les 5ème également. Les 4ème et 3ème partagent un bâtiment commun, une cour commune et des toilettes communs. Les élèves arrivent le matin et posent leur cartable pour la journée dans leur salle de classe. Les profs se déplacent. Les élèves se déplacent uniquement pour les cours demandant un espace particulier : arts plastiques, SVT, sciences physiques… Mais ils n’emmènent que le strict nécessaire. Les élèves de 6ème sont réellement rassurés de ne pas être, au moins au début, mélangés avec les « grands » 3ème.
Qu’attend le collège public?? Ma fille doit entrer l’an prochain au collège, je vous assure que pour avoir fait les deux réunions d’accueil des futurs 6ème (privé et public), le fossé est grand et malgré mon attachement au public, je bosse dans le public, mon coeur balance. Y’en a marre de voir les profs de collèges défendre leur petit confort : « ce n’est tout de même pas à nous de changer de classe, ils sont jeunes, ils peuvent le faire et en plus il faudrait que je déménage ma bouilloire et mes affaires. Il y a 7 années que je suis dans cette salle! Alors… » Entendu le jour de la réunion d’accueil des 6ème, dans le couloir, en off, par le prof d’anglais!
Quelques extraits de messages reçus à propos de cette question :
« Bah si moi j’en connais un de collège, qui allège les cartables et dont les profs se déplacent.
J’enseigne dans le public (en primaire) mais j’ai finalement décidé de mettre mes enfants dans ce collège privé : l’Immaculée Conception. Je ne suis pas la seule des collègues du public !
Alors, d’accord, ce statut privilégié (chaque classe de 6ème a sa classe avec un casier par élève, les profs viennent à tour de rôle dans la classe, excepté en musique, svt, techno et EPS évidemment) ne concerne que les 6e. Mais c’est toujours ça ! Mais un local est prévu près du self pour les élèves de 5e, 4e et 3e qui souhaitent poser leurs affaires le temps du midi.
Donc à comparer les 2 (oui d’accord ça nous coûte 100 euros par an de plus que si on mettait notre enfant dans le public, mais est-si cher…), sur plein de points (taux d’encadrement adulte, qualification des éducateurs…), j’ai fait mon choix. Mes enfants en sont heureux (et libres car l’aspect religieux n’est pas du tout imposé), même si j’avoue qu’on n’y retrouve plus une vraie mixité sociale, mais ce n’est pas qu’une question d’argent, c’est plus une question d’a priori.
De quoi se poser des tonnes de questions sur le public, surtout vu de l’intérieur.
Une collègue… ITER Brigade, en plus… J’en vois, des écoles ! »
« A cette rentrée en réunion de liaison j’évoque en passant, pour la énième fois et sans espoir, la question de la salle unique, au moins pour les 6e. Surprise !!
Réponse du principal : Ah oui, ça y est, ça a été expérimenté. Mais les élèves se croyaient chez eux et prenaient les professeurs pour des invités. Le professeur ne pouvait plus faire déplacer un élève sans subir l’hostilité des autres : « M’sieur, c’est notre salle ». Ce n’était pas bon pour le climat du cours. Alors on est revenus en arrière.
J’entends cette demande depuis des décennies, alors apprendre qu’entre la dernière réunion et celle de rentrée, celle-ci a été « expérimentée » ainsi puis rangée au placard m’a sidérée ! »
Moi-même j’ai connu un collège public où les élèves restaient dans leur salle attitrée : lors de ma rentrée en 6e, la construction de notre nouveau CES n’était pas achevée et pendant quelques mois, nous étions installés dans un CES de préfabriqués. Les profs venaient dans notre classe, et ça se passait sans problèmes. Nous la quittions juste pour aller en salle de sciences.
Et c’est vrai qu’au collège privé ce ne sont pas les élèves qui changent de salle mais les profs.
Le plus agaçant : quand un prof retient un élève pour lui parler à la sortie du cours. Elève qui va se faire enguirlander par l’autre prof parce qu’il va arriver en retard !
Le plus décevant : les casiers dans la salle de permanence où on peut laisser ses affaires, mais accès autorisé seulement à 8 h et à 14 h. Du coup c’est beaucoup moins pratique !
Je suis entrée en 6 eme après 1968, en 72 très exactement. Pour la première fois ce collège (CEG) accueillait des garçons et devenait mixte. Les profs étaient PEGC et ils se déplaçaient et nous restions dans notre classe , je ne me souviens pas d’ avoir eu trop de livres à porter car ils pouvaient rester dans ma case…. Certes c’ était à Nanterre… mais les choses semblaient vouloir évoluer . Avant 68 nous n’ avions pas le droit de porter un pantalon et là, nous n’ étions plus obligés de porter la blouse !!!! Est-ce pour cette raison que je ne tolère pas aujourd’ hui , en 2013, de voir dans le nouveau réglement du collège de ma fille, l’ obligation pour les élèves de venir dans une tenue correcte , règlement qui aboutit à sanctionner ceux qui viennent avec un pantalon troué (attention ne pas confondre les vrais trous et les faux trous !) et à les contraindre à …. » porter la blouse » ???!!! si si !
A part ça je suis professeur des écoles depuis 82 et au niveau du primaire il faut reconnaitre que ça ne s’ arrange pas non plus et qu’ il me serait très facile de caricaturer les méthodes de certains de mes jeunes collègues…
Quel plaisir de lire des gens motivés par l’éducation en général.
J’ai envie de m’adresser à Cath en ce qui concerne la tenue vestimentaire:
Je suis prof en collège et lycée (d’EPS), et dans le privé sous contrat avec l’Etat.
Nous essayons (tous les enseignants) d’être « à cheval » sur les tenues: Pas de pantalon troué, ni piercing, et nous en avons assez de voir les slips des jeunes ! La raison est claire: Nous les préparons au monde du travail, et celà suppose donc une tenue adéquate.
De plus, je suis profondément certaine que plus nous donnons des repères aux jeunes, des limites précises, plus ils sont rassurés et confiants, car….Nous nous intéresssons à eux.
Bonjour à tous, enseignante en zone difficile (RRS, Zep, éclair et cie, …) depuis 11 ans, je suis atterrée de lire autant de préjugés chez mes collègues du primaire envers les collègues de collège…
Il faut dépasser ces clivages! Etant enseignante dans un collège urbain, je vous assure que les élèves ne se lèvent pas à 6h! De plus, les cours finissent à 16h10, ensuite il y a les activités « accompagnement éducatif » (guitare, VTT, atelier d’écriture, informatique, club théâtre, …) tous optionnels, mais les élèves en redemandent.
Le poids du sac? Les élèves ont des casiers dès lors qu’ils sont demi pensionnaires, et les manuels restent dans les classes.
Les profs ne changent pas de salle? Pour des raisons pratiques: livres, manuels, matériel informatique, télévision, tableau numérique, labo, … Cela permet aussi aux élèves de se « défouler » 5 mn, de se bouger un peu entre 2 cours (+ la récré de 15 mn toutes les 2 heures). Et encore,les profs changent-ils encore de salle (pour aller en salle pupuitre , on en a 3), ou au CDI, en salle culturelle…).
Les notes? Mais nous sommes passés au socle commun de connaissance, nous avons abrogé les moyennes, et ce sont les parents qui nous réclament tout de même des notes. (ou des smyley, des lettres, …).
Je pourrais continuer longtemps.
Je déplore vraiment que nous nous tirions dans les pattes (pardonnez moi l’expression). Dans notre réseau, nous travaillons soudés maternelle, primaire et collège. Quelques projets nous permettent de voyager entre les écoles, il y a même une exposition en fin d ‘année avec tous les projets réalisés.
Dans l’école de mes enfants, je constate le même effort.
Lors des mouvements de grève contre la réforme des rythmes scolaires, les collègues du collège soutiennent ceux du primaire.
Bref, d’habitude je vous lis avec intérêt et souris même en reconnaissant les soucis évoqués, mais là, non, je suis dépité et en colère, …
En espérant que vous aurez plusieurs réponses en ce sens qui vous amèneront à changer un peu d’avis…
Cordialement