Voyage en Absurdie

Lundi de Pentecôte : on exige toujours que les enseignants
viennent à l’école, même si les élèves sont en congé.


Sortez vos calculettes :
L’employeur doit verser 0,3 % de la masse salariale pour financer
des actions de solidarité en faveur des personnes âgées.


Il y a environ 1 200 000 personnes rémunérées travaillant dans l’Education Nationale (public et privé)
pour un salaire moyen estimé à 2500 euros bruts par mois (4500 euros avec les charges)
1 200 000 x 4500 x 0,3 % = 16 200 000 euros.
Le ministère verse donc 16 millions d’euros à l’occasion de cette journée.


Pour avoir une idée, c’est le prix d’un collège neuf (entre 15 et 20 millions d’euros)…

Je n’ai jamais compris comment nous remboursons cette somme
à notre employeur en venant à l’école.



En revanche, une journée de grève des enseignants du public est autrement plus productive !


Comptez 1 million de salariés des écoles et collèges publics pour lesquels
l’état verse 150 euros (charges comprises) par jour, avec 50 % de grévistes…

Quand une grève est annoncée, je ne comprends pas non plus pourquoi certains
collègues refusent de dire à l’avance aux élèves s’ils auront classe ou non.


Je ne sais pas pourquoi les syndicats ne veulent pas que nous disions
– avant et après la grève – combien nous étions à participer au mouvement.


Je n’ai toujours pas bien compris comment on soutenait
le service public en gênant ses usagers…


…et quand la grève se révèle réellement gênante,
pourquoi il ne faut pas la faire.


Finalement, ai-je besoin de me poser tant de questions ?

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