Faisons un mauvais rêve








Petit dessin qui est en fait l’illustration du début du billet du mois
de Philippe Watrelot, intitulé “La mémoire courte”.
Lisez la suite sur le site des Cahiers :

ou sur sa page Facebook (version intégrale) :
Jacques Risso

Ce contenu a été publié dans Divers. Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.

2 réponses à Faisons un mauvais rêve

  1. bruno martin dit :

    Je n’aime pas ces commentaires culpabilisants et je l’ai fait savoir directement à Philippe Watrelot, qui m’a cordialement répondu;
    Mon commentaire :
    Comment juger du bien fondé de ce que vous écrivez, quand, enseignants praticiens, on s’aperçoit qu’il ’est pas question de nous consulter.
    C’est une vision de dire que ça aurait pu être pire si…
    Mais c’est une autre vision de se dire que ça pourrait être mieux si : Vincent Peillon n’avait pas été persuadé que les enseignants le suivrait comme un seul homme. Si les corps intermédiaires avaient eu l’intelligence de laisser le temps et la parole à toutes les personnes concernées : parents, élèves, enseignants, citoyens, contribuables, élus locaux.
    Si c’est pour agir injonctivement comme le gouvernement précédent, je ne vois pas d’amélioration. Si pour faire taire ceux qui se posent les questions par : « Vous ne vous préoccupez pas de l’intérêt de l’enfant », c’est simplement méprisant et mensonger.
    A Nevers, nous commençons les vacances d’hiver et nous recevons enfin un propositions de débat (mais sur invitation) de la part du Maire, une proposition d’aide aux directeurs pour faire avancer l’idée de commencer (dans la précipitation) dès 2013 qui s’apparente plus à de la propagande qu’à une invitation à la réflexion.
    Mais il est évident que les enseignants praticiens n’ont qu’à fonctionner puisqu’ils sont fonctionnaire ! Bel exemple de morale républicaine.

  2. Jac dit :

    Les enseignants ont toujours le sentiment de ne pas être écoutés, et cela à juste raison. Cependant, Vincent Peillon a rencontré les représentants de l’Ecole : syndicats, associations de parents d’élèves… Et aussi les autres : maires, industriels du tourisme… Tout ça pour voir que chacun a des intérêts opposés. Bruno Juillard, alors secrétaire d’état en charge de l’éducation, missionné pour la loi d’orientation, se dit écoeuré par le conservatisme des syndicats :
    « Je suis frappé par le conservatisme et le corporatisme des principaux syndicats enseignants. Le débat qui s’est déroulé au CSE (Conseil supérieur de l’éducation) m’a particulièrement interpellé de ce point de vue. Sur les trois heures de débat, l’intérêt des élèves sur la question des rythmes scolaires a du être abordé deux ou trois fois, par les représentants des maires et les associations de parents. A partir du moment où un syndicat se positionne sur un enjeu corporatiste, les autres suivent. Il y a comme une course à l’échalote entre organisations sur ce terrain-là. Ce constat est particulièrement désagréable pour un militant de gauche comme moi, très attaché au syndicalisme.  » (Déclaration à l’Express du 16 janvier 2013) http://www.lexpress.fr/education/bruno-julliard-j-ai-ete-frappe-par-le-conservatisme-des-syndicats-enseignants_1210327.html
    Alors bien sûr que la réforme est mal ficelée, bien sûr qu’on est dans la précipitation, bien sûr qu’il vaut mieux se donner le temps d’attendre – c’est la décision prise en conseil d’école chez moi, à Rustrel – mais cela valait-il la peine de faire une journée de grève et de manifester… Le même jour que les ouvriers de Good Year menacés d’être jetés comme des kleenex ?
    De quoi avons-nous l’air ?
    Qui a compris le sens de notre protestation ?
    En agissant ainsi, nous nous fournissons des munitions à ceux qui aiment nous dépeindre comme des privilégiés capricieux, cramponnés à leurs acquis. Jetez un coup d’oeil sur le site atlantico.fr : on en conclut que ça ira mieux en nous privatisant ! http://www.atlantico.fr/decryptage/rythmes-scolaires-syndicats-education-nationale-privilegient-interet-celui-eleves-erwan-noan-615119.html
    Le ministre a commis des erreurs, et malheureusement nous aussi. Et c’est pour cela que nous avons de bonnes raisons de déprimer et de nous lamenter. Au lieu de nous donner les moyens de faire entendre notre voix, les syndicats n’ont fait que nous donner le bâton pour nous faire battre…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *