Livrets de surveillance





 
 
 
 



Jacques Risso

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2 réponses à Livrets de surveillance

  1. Jac dit :

    Pour l’Anglais : on monte la voix quand on pose une question fermée (réponse attendue : oui ou non), on descend la voix quand on pose une question ouverte (pas de réponse particulière attendue). Pour les autres phrases, l’intonation monte sur les mots qu’on veut souligner pour leur importance, qu’ils soient au début, au milieu ou à la fin de la phrase.
    C’est un conseiller pédagogique qui m’avait expliqué (il y a longtemps) « Heureusement, les enseignants mettent une certaine inertie à appliquer les réformes, sinon quelles bêtises seraient faites ! »

  2. Guillaume dit :

    J’ai effectivement souvenir de ces animations pédagogiques, et même de stages (si, si, ça a existé jadis) où on nous présentait les nouvelles dispositions à prendre, les nouvelles réformes, où un dialogue pouvait s’instaurer, où différents points de vue pouvaient se confronter, permettant à tous de se faire sa propre opinion puis d’agir dans sa classe en accord avec cette opinion…
    Quelques années ont passé, les animations pédagogiques sont devenues ce qu’elles sont devenues: des conférences où on nous explique que nous devons remplir des tableaux, des grilles, sans nous dire comment tout en nous disant de faire et au mieux et que nous sommes tenus de le faire sous peine de…; les stages ont rejoint les blouses grises, les porte-plumes et le code soleil, dans le souvenir de plus en plus vague des collègues les plus anciens…
    L’année dernière, j’ai participé à une animation pédagogique sur l’expression écrite. En sortant de cette animation, j’étais d’abord très content parce cette journée s’était très bien passée, les ateliers et les interventions étaient intéressants, les organisateurs étaient sympas, à l’écoute, et ne nous ont parlé de livrets d’évaluation, d’évaluations CM2, de B2i, de niveau A1 ou que sais-je encore, à aucun moment, ni ne nous ont fait comprendre quels nuls nous étions, bref, nous avions passé un bon moment, en apprenant et en partageant des choses…
    Et puis soudain, sur le chemin du retour, une grande tristresse m’a envahi parce que j’ai réalisé que c’était comme ça que les choses devaient toujours se dérouler, que c’était ça qui était normal, et que nous étions descendus bien bas pour en arriver à nous réjouir, dans les moments où on se rencontre, de ne pas avoir été rabaissés, culpabilisés, infantilisés ou insultés.

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