16 octobre 2020 : Samuel Paty… Et maintenant ?

Au lendemain de l’assassinat barbare de Samuel Paty, la protection des personnels, le respect et la transmission des valeurs de la République ont été à nouveau l’objet de nombreuses déclarations et publications. Du Grenelle de l’Éducation à la formation des professeurs, le SNALC fait le point sur l’ensemble des mesures qui ont été prises pour assurer la protection des agents et lutter contre les dérives et l’activisme pro-religieux à l’œuvre depuis plus de 30 ans dans notre École.

La pertinence plus qu’actuelle des rapports du début des années 2000 interroge sur l’impuissance de l’institution à entendre et réagir au cours des 20 dernières années. Dans l’Éducation, les constats sont récurrents : face à l’augmentation du nombre des atteintes et de leur virulence, face aux exigences et à l’intrusion de certaines familles, il faut en finir avec l’angélisme du vivre ensemble ou l’éloge de la richesse de la diversité, pour exiger de retrouver ce qui fait l’unité. La formation des personnels est inexistante ou inadaptée, et l’information, indigente.

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Formation continue : gare à l’embouteillage

Le SNALC considère qu’une formation efficace est une formation plus désirée que redoutée. A la rentrée 2021, plutôt que d’emprunter les routes de campagnes où règnent l’insouciance et la légèreté, elle prend la direction d’interminables et crispants embouteillages.

Impossible de doubler par la gauche

Dès la mise en place de la formation mathématiques, le SNALC n’a cessé d’alerter l’administration sur les débordements horaires occasionnés : de 18 heures, la formation continue s’est dirigée parfois sur 30 heures de matraquages mathématiques Villani-Torossian, avec un empiètement sur la journée de solidarité et sur les 2 demi-journées indiquées en bas du calendrier scolaire, celles qui « pourront être dégagées, durant l’année scolaire, afin de permettre des temps de réflexion et de formation sur des sujets proposés par les autorités académiques ». Comme si cela ne suffisait pas, s’y est ajouté un volant conséquent relatif à l’observation en classe. Puis ce fut au tour du plan Français. Aucune latitude n’a été laissée, des heures étant « banalisées » pour satisfaire l’impérieuse nécessité de ces plans trop ambitieux et précipités. Les enseignants, ayant traversé la crise sanitaire, sont exsangues et désireux d’être formés sur des sujets libres et moins chronophages.

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